Encore six mois à vivre... Ma première histoire :)

Rappel du premier message :

Bon voilà, il y a quelques jours quand j'étais en Allemagne j'ai remarqué que dans le groupe où j'étais il y avait énormément de fumeur (nous étions 6 sur 20 à ne pas fumer). Cela à fait resurgir les circonstances de la mort de mon grand père qui est décédé pour infos quand j'avais 6 ans. Car les voir fumer et penser que ça les rend plus cool m'horrifis car moi j'ai vu ce qu'ils n'ont pas vu. J'ai vu mon grand père quelques jours avant sa mort avec un trou à la gorge et tellement faible, tout ça à cause de cette m***

* appellée cigarette! Enfin cela m'a donné une idée d'histoire même si vous ne verrez pas vraiment le rapport mais pour moi il y en a un Smile

Résumé de l'histoire:

Addison est une jeune fille agée de 18 ans. Elle est en terminale Scientifique, c'est une fille vraiment très intelligente. Un jour, alors qu'elle va voir le médecin pour un certificat de santé et de vie en collectivité pour pouvoir partir en voyage de classe en Allemagne, ce dernier lui conseille d'allez voir un cancérologue car il avait quelques doutes sur la santé de la jeune fille. Addison y alla donc et on lui annonça qu'elle avait un cancer du cerveau. La tumeur se situait sur une partie sensible et inopérable à ce jour du cerveau. La jeune fille accablée se vit rien arrivé: il ne lui restait qu'au plus, six mois à vivre. Mais pour autant elle n'arréta pas de vivre et décida de tout abadonner: maison, études, famille pour partir en Amérique pour faire le tour de ce superbe continent ,de nombreuses choses attendent Addy. Découvrez l'incroyable voyage de cette jeune fille qui veut a voulu vivre ses rêves jusqu'au bout!

[A la mémoire de mon Pépère à moi...]

Encore Six mois à vivre ...

Introduction

Que feriez-vous si du jour au lendemain on vous annoncait que vous alliez mourir? Comment réagiriez-vous? Sincèrement, jusqu'à ce que ce jour n'arrive, je n'y avais jamais pensé, je croyais que j'avais encore une longue et belle vie qui m'attendait et non pas six mois. Comme quand on vous demande « si jamais vous avez un accident et que vous mourrez, est-ce que nous pourrions donner vos organes à une personne compatible? » Evidemment, la plupart des gens répondent « oui, s'ils peuvent servir à quelqu'un d'autre! ». Mais en réalité ce que nous pensons, c'est que ça n'arrivera pas, que ça n'arrive qu'aux autres cette chose appelée la Mort. Mais c'est faux, un jour ça vous arrivera, peut être demain comme dans un an comme dans trente. Mais ce que chaque personne doit garder en tête c'est que les accidents, les cancers, ça n'arrivent pas q'aux autres et que le jour où ça vous tombe dessus et que vous n'avez rien vu arrivé, ça fait très mal... Alors pensez-y, pas tout le temps, mais au moins une fois avant de vous endormir, que feriez-vous si on vous annoncait que vous alliez mourir dans très peu de temps?

Premier Chapitre à suivre ...

Ghost Whisperer Date d'inscription : 26/06/2008 Nombre de messages : 1488

Suite et Fin du Troisième Chapitre

Me voilà maintenant à l'aéroport. Un ami qui conduisait un taxi avait eu la gentillesse de me déposer ici. Maintenant, il ne me restait plus qu'à monter dans l'avion. J'avais bien évidemment réservé un billet, prit mon passeport et de l'argent que j'avais retiré quelques minutes auparavant. J'attendais dans la queue qui était assez petite mais c'était surment parce qu'il était très tot et que les gens ne prennent pas l'avion à quatre heures du matin généralement... Seulement ceux qui veulent s'en allez à tout prix sans se faire remarquer par ses proches... Comme moi en faite. Environ un quart d'heure plus tard, j'étais devant le comptoir, avec un sourir forcé sur le visage pour faire croire à l'hotesse que j'étais ravie de m'en aller... Ce qui n'était bien évidemment pas le cas. Elle aussi me fit un sourir, qui avait l'air plutot naturel ou du moins plus naturel que le mien. Je lui tendis mon passeport et mis ma valise sur le tapis pour qu'ils la mettent dans l'avion.

-Voilà votre billet, dit soudainement l'hotesse.
-Merci ... Répondis-je sans aucunes émotions.

Je pris alors le billet et j'adressai un dernier sourir à la femme. Puis, je tournai les talons, sans même un aurevoir, je me mis à marcher vers les sièges pour patienter. Il était presque cinq heures, ma mère allait surment se réveiller et voir le mot qui l'affolera et réveillera toute la maison pour allez me chercher à l'aéroport, seulement, je n'y serais plus à ce moment là. Je serais déjà dans les airs, plus près que jamais de l'endroit où j'attérirais dans six mois environ. Les minutes passaient, j'étais confortablement bien assise sur le fauteuil en train d'écouter « When you're gone » de Avril Lavigne sur mon Ipod, quand j'entendis une voix qui disait « Tous les passagers pour le vol Orly – New York sont priés de se rendre à l'embarquement ». Je me levai d'un bond, pris mon sac et je marchai jusqu'à l'embarquement qui se situait à trente mètres environ de l'endroit où j'étais. Un homme se tenait debout, un air sérieux sur le visage et discutait avec un deuxième homme tout aussi sérieux. Je ne faisais même pas attention à ce dont ils parlaient tout les deux, je leur donnai juste mon billet pour pouvoir prendre l'avion. L'homme de droite me le prit et avec un sourir néanmoins amical il me dit en me regardant dans les yeux.

-Eh bien, vous êtes bien matinal vous... Prendre l'avion à cinq du matin c'est vraiment courageux! Dit il avec un ton ironique et sympathique à la fois.
-Je suis pas la seule à le prendre ce vol que je sache... Répondis-je sans même le regarder d'un ton nerveux.

L'homme me regarda, enlevant tout sourir de son visage. Il me rendit mon billet et je me mis à marcher vers le couloir menant à l'avion. Je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais été agressive avec lui. Vivement que j'arrive à New York, ça me changera les idées et je pourrais commencer une nouvelle vie pour mes derniers mois à vivre... Une minute plus tard, j'étais entrée dans l'avion tout était calme, on entendait juste le bruit du moteur de l'avion et aussi les hotesse qui discutaient entre elles. Une m'indiqua ma place, je la remercis d'un sourir et je m'assis à ma place en mettant mon sac callé entre les pieds. Je sortis ensuite mon Ipod que j'avais dans la poche de mon Jeans puis je réécoutai de la musique. D'autres gens s'installèrent à leur tour, un homme s'assis à côté de moi, je ne le regardai même pas. J'avais eu de la chance, j'étais à côté du hublot, c'était ma place préférée. Je regardais à travers ce dernier l'extérieur et je voyais des bus défiler ainsi que des avions décoller et attérir. Il était cinq heures et quart, je sentis mon portable vibrer. Je le sortis de ma poche et je ne fus pas étonné de voir « Maison » affiché sur l'écran du téléphone. Je ne répondis pas. Je l'ouvris juste pour l'éteindre puis je le remis dans ma poche. Puis je tournis la tête vers l'homme qui se tenait à mes côtés et à ma grande surprise je reconnis son visage... Qui n'était autre que celui de Docteur Beau-Regard. Je restai figé, comment savait-il que j'étais là?

-Ne me regarde pas comme ça Addison ... Dit il avec un sourir au coin de la bouche.
-Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous faites ici?! Répondis-je, toujours aussi surprise.
-Eh bien... Simplement, c'est ta mère qui m'a prévenue... Elle s'est levé vers quatre heures un peu plus tot que prévue apparement et a vue ton mot. Elle m'a tout de suite contacté pour que je vienne te chercher.
-Pourquoi vous?
-Parce que je suis ton médecin.
-Je vois pas le rapport...
-Et qu'elle me fait confiance...
-Ca sert à rien, je n'irais pas faire ma chimio, je vais en Amérique, point final! Dis-je fermement en regardant vers le hublos.
-Bon eh bien dans ce cas... J'irais en Amérique aussi.
-Vous allez pas me suivre à la trace, si?
-Addison... Dans trois mois environ, tu risques d'avoir des vertiges voir de tomber dans les vappes au moins une fois par jour... Puis peu de temps après, ta vision va fortement baisser et peut etre même que tu vas perdre la vue. Ensuite...
-J'en ai rien à faire! Dis-je en coupant la parole à l'homme. Vous avez pas le droit de me suivre comme ça...Je fais ma vie et pour les derniers mois qui restent, je veux la vivre comme j'en ai envie... Sans vous derrière qui gardait un oeil sur moi!
-Tu n'as pas le choix Addison... Tu es ma petit protégée c'est tout... Dit-il avec un ton d'ironie qui commençait à m'aggacer.
-Je veux pas être votre petite protégée! Laissez moi merde!

Après ces douces paroles, j'eus une sensation que j'avais déjà eu auparavant, mes yeux se fermirent et tout devint noir... Je venais de tomber dans les vappes, encore une fois.

Fin du Troisième Chapitre

Voilà =) Vous m'avez donner envie de continuer mon histoire en faite mdr J'espère que ça vous plaira Smile

Invité

Merci Alizée , il fallait pas te sentir obligée , je lis çà demain ........ onefl

Vous m'avez pas du tout obligé l'inspiration m'est revenue :D

je lirai demain aussi ma miss Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 56727

Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 40153

J'ai déjà tout lu ^^
Je ferai mieux de réviser à tout de suite ^^

En tout cas la suite me plait Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 250616

Je me demande pourquoi c'est le docteur qui la rejoint ^^
Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 766324

Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 54358

Mdr merci Sam =)
Ouais on se demande Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 766324

mdr Dans le prochain chapitre j'expliquerais ce qui s'est passé pendant que Addy était à l'aéroport le coup dde fil de la mère au médecin ect

Yep j'ai hâte de lire! ^^

Alizée a écrit:: Mdr merci Sam =)
Ouais on se demande mdr Dans le prochain chapitre j'expliquerais ce qui s'est passé pendant que Addy était à l'aéroport le coup dde fil de la mère au médecin ect

génial !! parce que j'avou que ça me turlupine mdr

Invité

c'est toujours aussi bien.........continues Alizée..... heyok

mais prends tout ton temps , ce n'est pas un devoir à rendre........... troo

Vieuxdragon ^^
Moi ça me gène pas, bien au contraire, ça me fait de la lecture la nuit, à défaut de lire mon roman en anglais Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 766324

* Sam * a écrit:: Vieuxdragon ^^
Moi ça me gène pas, bien au contraire, ça me fait de la lecture la nuit, à défaut de lire mon roman en anglais

c'est quel roman sam ?

The Dead Heart by Douglas Kennedy ^^

Encore un Kennedy... Ils sont pas très originaux ces Américains Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 772614

Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 772614

Micii =)

mdr Je sais Vieux Dragon mdr =)

J'ai presque fini la première partie du chapitre 4 mais j'ai eu du mal parce que la discussion entre le médecin et la mère était interminable ptdrr J'espère que ça sera pas trop énervant enfin vous me direz ça :D

Chapitre 4

(Environ une heure plus tôt)

Liza, ma mère, s'était bel et bien réveillée vers quatre heures du matin. D'habitude, c'est toujours en retard qu'elle se lève mais en ce moment, elle ne trouvait plus vraiment le sommeil, ce qui se comprenait parfaitement vu l'état où je me trouvais en ce moment... Elle ne prit même pas la peine de choisir ses vêtements, elle en prit au pif dans son armoir, s'habilla tout en noir comme si elle était en deuil puis alla ensuite dans sa salle de bain. Elle se rinça un peau le visage avec de l'eau du robinet et un gant de toilette, pour rafraichir sa peau de cette nuit qu'elle avait passé à pleurer. Puis elle sortit de la salle de bain et descendit les escaliers. Elle ne savait pas pourquoi, mais ma mère avait une énorme boule au ventre, un mauvais pressentiment, comme si quelque chose n'allait pas. Elle arriva dans la cuisine et vit le bout de papier sur la table. Il était plié en quatre. Sur une des face était dessiné six bonhomme dont trois étaient des filles et les trois autres des garçon donc. Ils se tenaient tous la main, avec un grand sourir jusqu'aux oreilles. Celui du milieu, était une des trois filles et avait des ailes dans son dos et une auréole au dessus de sa tête. Celui-ci me représentait et les autres étaient le reste de ma famille. Ce dessin c'était simplement nous, réunis pour toujours quoi qu'il pourra se passer. Au dessus des têtes était aussi dessiné un gros coeur et en dessous des bonhommes il y avait marqué « Pour toujours ». Ma mère laissa couler des larmes sur ses joues, comprenant ce qu'il se passait. Ses mains tremblaient, son coeur se mit à battre plus fort. Elle ouvrit le mot doucement et se mit à lire son contenus...

« Chers papa, maman frères et soeur,
Au moment où vous lirez ce mot, je serais déjà loin de vous,
Trop loin pour que vous me rattrapiez. Sachez que ce que je fais là,
N'est pas que dans mon intérêt personnel... Certe, je ne veux pas de chimio,
Mais je ne veux pas non plus que vous souffriez... Et me voir souffrir, ça vous
fera souffrir aussi, je le sais. Même si je ne suis plus à vos côtés,
je serais toujours près de vous, mon coeur vous appartient, et je l'ai laissé là,
dans notre maison, avec vous... Je ne veux pas que vous me voyiez mourir,
Que vous pleuriez devant moi en priant Dieu de m'épargner,
parce qu'il ne le fera pas, papa, maman, un jour, Gabriel viendra me recouvrir avec ses ailes, et m 'emmènera dans le ciel, avec papi. Il s'occupera bien de moi, vous savez... Vous le connaissez. Moi aussi je vous attendrais là haut, je vous regarderais vivre et rire, je serais toujours là, ma présence sera avec vous pour toujours.
Je vous aime plus que tout.
Addy. »

Un air glacé parcouru alors le corps de ma maman. Elle s'assit, complètement désorientée, accablée par la tristesse et la douleur de mon départ... Puis, elle refermit la mot et le blottit contre elle, tout en laissant d'autres larmes couler, ne cessant jamais de s'arréter. Quelques minutes plus tard, la force lui revint, elle saisit le téléphone. Elle voulut appeler la police, mais elle ne pouvait pas me faire ça, c'était comme me dénnoncer, m'enfermer en prison... Alors elle composa un tout autre numéro, un que je ne connaissais pas.

-Dr. Deschamps? Dit elle, la voix tremblante et le téléphone tenue par ses deux mains mouillés par les larmes. Pourquoi lui? Je me le demanderai toujours ...
-Oui? Répondit l'interlocuteur assez surpris qu'on l'appel à une heure pareil et à moitié endormit. Il avait cependant reconnu la voix de ma mère.
-Il faut que vous m'aidiez, je vous en supplie!
-Qu'est-ce qui se passe Madame?
-Addison... Elle...
-Il y a un problème? Vous avez appelé l'ambulance? Commença-t-il à dire en s'inquiétant.
-Non... Elle s'est enfuit!
-Quoi?
-Oui... Elle est parti...
-Mais où?
-En Amérique!
-Mais... En quoi ça me concerne?
-Il faut que vous m'aidiez... Je... Je ne peux pas allez la chercher...
-Pourquoi ? Il ne cessait de poser des questions, commençant à se demander ce qu'il venait fair dans cette histoire...
-Parce que je ne peux pas... Je ne peux pas ça me ferait trop mal et je la laisserai partir et ça me rongerai... Il faut que ce soit vous qui y allez! Elle vous aime bien, peut etre qu'elle vous écoutera...
-Et si je n'arrive pas à la convaincre?
-Je ne sais pas! Partez avec elle!
-Madame, j'ai un travail, une vie ici, je ne peux pas partir comme ça!
-Je vous en supplie Docteur... Sil vous plait!

Il y eut un gros silence d'une minute environ, chacune des personnes étaient avec leurs téléphone sans rien dire... Puis Dr. Beau-Regard finit par dire quelque chose...

-Bien je vais y allez... Mais c'est bien parce que c'est Addison.
-Merci! Merci beaucoup!
-Je vous contacterai... A plus tard.
-A plus tard...

Ma mère et mon docteur posèrent leur téléphone à leur place. Ma maman alla dans sa chambre dire ce qui se passait à mon père avec le mot dans la main et Docteur Deschamps quand à lui, enfila un pantalon et un pull, sortit un sac de son armoir et y mit autant d'habits qu'il le pouvait. Puis il mit son dentifrice, sa brosse à dent et à cheveux, son shampoing et son gel douche dedans aussi, prit une veste et sortit de chez lui. Il fermit la porte et prit sa voiture pour se rendre à l'aéroport le plus vite possible.
Arrivé là-bas, il alla voir l'hotesse à qui j'avais parlé toute à l'heure pour mon billet.

-Il vous rest des billets pour le vol Orly – New York?? Dit il pressé.
-Oui... Hmmm... Quelle classe préférez-vous?
-N'importe laquelle!
-Bien voici votre billet... Votre carte bleu et votre passepot sil vous plait.

Il lui donna. Le montant du billet était élevé, mais tant pis se disait-il. Il reprit vite son passeport et son billet et tourna les talons. Il entendit alors une voix disant « Les passagers du vol Orly – New York sont priés de se rendre à l'embarquation, merci. ». L'homme s'embressa se s'y rendre. Là bas, il donna son billet pour qu'on le valide puis il out entrer dans l'avion de justesse. Dans l'engin, il me repéra tout de suite, je n'avais personne à côté de moi. Il alla s'assoir alors à mes côtés, se fichant éperdument de la place qui lui avait été attitré. Voilà comment il m'avait retrouvé et que nous nous sommes retrouvés côte à côte pendant ce voyage...

(...)

Je pouvais entendre la voix de mon docteur, il parlait. Je ne comprenais pas ce qu'il disait, mais, il semblait parler à quelqu'un. Je me réveillit environ une demi-heure plus tard, toujours dans l'avion. J'avais eu peur un moment de me retrouver dans une chambre d'hopital, avec ma famille autour de moi. Mais non, j'étais toujours dans l'avion et Dr Beau-Regard était toujours à côté de moi. Je le regardai mais lui... Dormait. Il s'était endormis. Je ne savais pas ce qui s'était passé mais apparement ça n'avait pas du etre très grave vu que j'étais encore là. Je ne savais même pas son prénom, j'allais devoir le supporter pendant les six prochains mois, autant savoir comment il se prénommait plutôt que de l'appeler « Docteur Beau-Regard ». Je saisis son passeport qui était son sa poche de son pantalon, je le savais car il dépassait du pantalon et je l'ouvris. « Christophe Deschamps ». Il s'appelait donc Christophe. Je remis délicatement le passeport dans sa poche puis je regardai à travers le hublot. On pouvait voir des nuages et... Des nuages. Et aussi l'aile de l'avion. Ce qui était plutôt rassurant car, sans aile, l'avion n'aurait pas été bien loin. Puis, je me mis bien droite, regardant face à moi, le siège devant et ne je bougeai plus. Les minutes passèrent, j'attendait que Christophe se réveille... Je jetai de temps en temps des petits regards vers lui pour voir s'il était réveillé, ou toujours là. C'était vraiment un bel homme, alors qu'est-ce qu'il faisait là? Moi, je n'étais qu'une petite femme de tout juste dix huit ans d'un mètre soixante huit et de cinquante deux kilos. Une petite brune aux cheveux longs et lisses, les yeux marrons, tout ce qu'il y avait de plus banal. Alors que lui, était un beau brun aux yeux bleu azur... C'était un magnifique homme médecin et il s'était retrouvé dans un avion pour New York par ma faute! Parfois je me détestais... Pourquoi est-ce qu'il s'était donné temps de mal à rester avec moi? J'étais méchante avec lui mais lui était toujours là... J'allais devoir m'excuser quand il serait réveillé, je lui devais bien ça. Tout cela trottait dans ma tête, je continuais de regarder Christophe avec un petit sourir quand arriva l'hotesse qui gacha tout avec ses boissons. Elle réveilla en sursaut le pauvre homme, me jeta un petit regard puis tourna sa tête vers la femme et montra du doigt la brique de jus d'orange tout en se frottant les yeux avec l'autre main. Elle lui servit un verre plein à rabord puis demanda gentillement s'il voulait pas sandwich au poulet ou au poisson. Il lui répondit « au poulet » et il fit servit dans les secondes qui suivirent. Ensuite, l'hotesse dirigea son regard vers moi et je fis signe que je voulais rien avec un petit sourir. La femme continua son chemin dans l'allée de l'avion.
Je tournai ma tête vers le hublot, le coude posait sur l'accoudoir de mon siège et mon poing qui servait de coussin à ma tête. Mes yeux se fermaient tous seuls, la fatigue me prenait mais je ne voulais pas dormir. Puis avec Christophe à côté de moi qui commençait à me parler, je n'allais surment pas dormir d'aussi tôt. Je repensais à mes parents qui devaient etre dévastés, mais ça passera... Enfin je l'espérais. Pendant que je pensais à eux, le Docteur continuait à me parler mais je n'écoutais même pas, ce n'était pas fait exprès, j'étais dans mes pensées, mon petit nuage... Je finis par en sortir et j'entendis Christophe qui continuait à parler.

-Hein Addison? Dit-il avec un grand sourir.

Je me retournis vers lui, avec un air de fille complètement paummée.

-Quoi? Répondis-je simplement.
-Je disais que tu es tombé dans les pommes toute à l'heure.
-Je sais... Pourquoi vous ne m'avez pas emmené à l'hopital?
-Parce que ça ne servait à rien... Tu risque d'avoir souvent ce genre d'évanouissement pendant les prochains mois... Ce n'est rien de très grave comparé à ce qui t'attend...
-Je sais...

Christophe manga un gros bout de son sandwich et but quelques gorgées de son jus d'orange. Je me remis à regarder dans le hublot. Une chanson me vitn alors en tête. C'était de Grégoire, « Nuages », une belle chanson qui me faisait penser à ma situation acutelle... La première fois que je l'avais entendu, j'avais eu les larmes aux yeux. Mais maintenant elle me faisait encore plus pleurer. Je me mis à murmurrer les paroles dans mon coin, sans me soucier que l'homme qui était à côté de moi m'entende ou pas...

-Si le vent pousse les nuages,
On apercevra le soleil,
Et l'on pourra tourner la page,
De ces matins, pauvres réveils,
Ces matins qui gardent en otage,
Nos envies au fond d'un sommeil
Sortir la tête de ce potage,
Plier les rêves que l'on bégaye.
J'ai l'horizon dans mes bagages,
Des aventures à t'inventer,
Pas de frontières, autres péages,
Pas de limite à s'en aller,
Au-delà de nos marécages
Où l'on ne peut que s'enliser,
Où jamais rien ne nous soulage
Mais je sais qu'on peut s'envoler.
Si tu me suis,
Si tu me crois aussi,
Si tu me suis,
Si seulement et seulement,
Si tu me suis,
Si tu me crois aussi,
Si tu me suis,
Si seulement et seulement...

Une larme coula le long de mes joues rosées. Puis une deuxième... Je les essuyais vite fais avec mon ma main recouvert par les manches trop grandes de mon gilet. J'étais toujours en train de regarder par le hublot, quand je sentis une main se poser sur ma joue qui n'était pas la mienne. Je mis quelques secondes à comprendre ce qui se passait puis je tournai la tête. Je vis que c'était Christophe, la main de Christophe plutôt. Puis il l'enleva et me fit un petit sourir adorable.

-Ca va aller ? Dit il gentillement et avec tendresse.

Je lui répondit d'un hochement de tête tout en faisant partir pour de bon mes larmes de mes joues.

-C'est juste que... J'espère avoir fais le bon choix... Répondis-je doucement, la tête baissée.
-Je pense que tu as fais le bon choix Addison. Sinon, je ne t'aurais pas laisser partir... Ou quand tu étais inconsciente, j'en aurais profité pour te ramener... Mais, tu vois... Tu as raison, la chimio n'est pas la meilleure solution. Tu peux encore faire plein de choses et mourir sur un lit d'hopital ne te fera pas mourir heureuse. Tu n'as que dix huit ans et mourir à ton âge est vraiment horrible, alors, il faut que tu vives tes derniers mois de la façon la plus heureuse que tu le désires...
-Vous allez quand même rester avec moi? Ajoutai-je après quelques secondes de silence.
-Malheureusement pour toi, oui. Dit-il un peu ironiquement.
-Je suis désolé de m'être énervé toute à l'heure...
-Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas.

Je lui fis un sourir et il m'en fit un aussi, puis je me votrai sur mon siège d'avion et je fermis les yeux. J'entendis peu de temps après la voix de Christophe qui chantonnait quelque chose. J'écoutai et reconnit la même chanson que je chantais juste avant...

-On fera peut-être naufrage,
Je crois qu'il faut que l'on essaye,
Atteindre d'autres paysages,
Des galaxies inexplorées.
Ne plus sentir geindre la rage,
Ni l'entendre se lamenter,
Oublier les sombres ravages,
De leurs principes et leurs idées
En trouvant un pont, un passage,
N'importe quoi pour s'évader...

Puis, je posai ma tête doucement sur son épaule tout en gardant mes yeux fermer... Pour la première fois depuis trois jours, je me sentais bien, comme si tous mes ennuis c'était un instant effacés de ma mémoire...

Fin du chapitre 4

ouaiiiiiiis je vais imprimer pour lire ça ce soir :D

Okii =) J'espère que ça vous plaira ^^ C'est fou que mon inspiration est revenue je m'arrète plus depuis hier mdr mdr

c'est génial ! tu as deja la suite alors :D simple question hein ^^

Oui en gros mais je profil les derniers détails au fil que j'écris =)

great great great Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 56727

Ah chouette j'ai de la lecture pour cette nuit! Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 54358

et dormir Sam???!!!!! tu y songes???!!!!

Et pourquoi faire? Encore six mois à vivre... Ma première histoire :) - Page 4 84845

pour ta antéééééééééééééééééééé :sad

(

(:(

si to être très malade un jour moi être très triste! :(

C'est pas vraaaaai je contiinue!! Smile

Invité

Houlà ! tu as bien bossé Alizée......je verrai çà demain....promis

mdr sam! mais c'est vrai c'est quand que tu dors serieusement ? Smile

ah tzu vois sam! ta jumelle pense comme moi!!

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