ET voila le premier chapitre soyez indulgents ^^!
Les rayons du soleil réveillèrent Melinda. Elle se tourna vers son mari qui lui dormait comme un bébé, il était de garde hier toute la journée et n’avait pas arrêté une minute, il était rentré hier soir très tard.
Elle le regarda pendant au moins 10 min, elle se sentait tellement bien à ses côtés. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce petit bébé qu’ils essayaient d’avoir, cela faisait déjà 5 mois qu’ils essayaient mais en vain, ils n’y arrivaient pas.
Elle décide donc de se lever, en faisant attention à ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller Jim, elle enfila son peignoir et sortit de la chambre à l’allure d’une tortue pour ne pas faire de bruit. Elle descendit les escaliers et entra dans la cuisine pour se préparer son café, elle mit la cafetière en marche et alla chercher dehors le journal, puis retourna à la cuisine pour se préparé des petites tartines de pain grillé avec de la confiture de fraise et une pointe de beurre.
L’odeur du café se répandait dans la pièce et Melinda commençait à avoir des nausées, elles se faisaient de plus en plus fortes, puis elle courut vite aux toilettes pour vomir.
Elle pensa alors que c’était bon qu’elle était belle et bien enceinte, mais elle se ressaisit en se disant que ce n’était peut-être pas ça, qu’elle était malade.
Elle ne se sentait vraiment pas bien et n’avait vraiment pas faim donc elle décida de prendre une douche pour pouvoir se sentir un peu mieux, Jim lui dormait toujours. Elle y resta dans l un bon quart d’heure et en sortit, elle se sentait un peu mieux.
Elle décida de ne rien dire a Jim, parce que si ce n’était pas ça il serait déçut, et elle savait à quel point il voulait un enfant. Elle s’habilla d’un Jean, d’un jolie chemise blanche avec par-dessus une veste noire et des ballerines. Elle prit soin d’écrire un mot sur la table :
«Coucou mon cœur,
J’espère que tu as bien dormis, je t’ai laissé des tartines sur la table et le café n’est plus qu’a être réchauffé. Profite bien de ta journée à la maison.
Bisous, Je T’aime
Melinda »
Et elle monta dans sa voiture direction le boulot. Quand elle arriva elle se gara et ouvrit son coffre pour en sortir quelques lampes et des babioles, elle ouvrit la boutique, entra dedans et referma la porte derrière elle. Elle était encore un peu barbouillée mais ça ne lui posait pas de problèmes.
Quelques minutes plus tard Délia entra :
« - Salut ! s’exclama Délia en fermant la porte
- Salut ! répondit Melinda
- Comment ça va ?
- Pas très fort, j’ai des nausées ! répondit Melinda tout en se mettant une main sur son ventre.
- Ah oui ?? Tu penses que tu es enceinte ?
- Oui enfin non, je ne veux pas trop m’imaginer que je suis enceinte parce que si ce n’est pas le cas je … ! Elle ne put continuer car elle commença à pleurer.
- Hey ! Ne pleures pas, dit Délia pour la réconforter, tu vas l’avoir ce bébé, tôt ou tard tu l’auras, tu sais moi aussi j’ai mis du temps à avoir Ned, Melinda la regardait toujours en pleurant et ne disait rien, calme toi, respire un bon coup et va te vider la tête en allant déballer les cartons à la cave. D’Accord ?
- D’accord ! répondit Melinda tout en se mouchant. »
Elle accourut aussitôt dans la cave, pendant que Délia était entrain de mettre des choses en vitrine.
Quand elle fut devant les cartons, Melinda sentit un courant d’air dans le dos, elle se retourna, rien. Elle commença à ouvrir un des cartons posé sur la table quand elle ressentit de nouveau un courant mais qui était un peu plus froid, elle se retourna une nouvelle fois et vit à quelques centimètres d’elle un vieil homme.
Il avait à peu près une cinquantaine d’année, les cheveux gris avec une casquette de baseball sur ses derniers, il avait les yeux azurs, il était assez grand. Elle avait déjà vue cet homme, où elle ne savait pas mais elle avait déjà vue. Le vieil homme la regardait d’un air joyeux. Ils restèrent comme ça pendant 2 min quand Melinda demanda :
« - Qui êtes vous ?
- … pas de réponse
- Qui êtes vous ?
- Vous savez vous devez garder espoir pour votre enfant, je sais que vous allez l’avoir et même je suis sur qu’il est déjà en route. »
Sur ces paroles le vieillard parti en laissant Melinda stoïque sur le sol à se demander pourquoi il lui avait dit ça alors qu’elle ne le connaissait même pas.